Ne t'occupe jamais de l'heure. Fuis le passé, sèche tes pleurs, Comme l'oiseau, vas de l'avant. Les hommes marchent au pas de l'oie en rangs serrés, Mécaniques armées, Capitole décadent, Ils ne connaissent pas l'aurore calme du matin. Et ne prennent pas le temps de regarder le ciel. La nature est, de loin, leur préoccupation. Nés sur terre, ils y restent, oubliant l'essentiel. En laissant derrière eux leur avoir matériel, Détachés de tous liens qui ne sont pas du coeur, Ils font leur migration en passant par le ciel. Vers des pays mythiques, plus agréables à vivre, Là où les cieux permettent un tout autre regard, En survolant le sol, ils se sentent bien plus libres. Participent au réveil des lacs, des bois, des champs, Réveillent nos voyages, en imagination. Les sifflets des oiseaux animent nos couchants. Printemps de liberté, de vie, source alléchante. Mes jours sont moins pesants et plus rien ne m'obsède. Le retour des oiseaux me réveille et m'enchante ! Afin de trouver le bonheur, Comme l'oiseau, vas de l'avant, Là où te mènera ton coeur. Poésie sur site de l'auteur: (CLIC ici) |
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